5. 4211 KM

Ecriture et mise en scène : Aïla Navidi

Succès International

Mercredi 2 et jeudi 3 octobre 2024 à 19h15
Vendredi 4 octobre 2024 à 20h15

(C) Dimitri Klockenbring

« Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 50 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. Aïla Navidi

4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel État islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Khomeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place.

Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire.

De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles.

4211 km témoigne du combat mené par les Iranien.ne.s pour leur liberté. Que ce soit hier ou aujourd’hui. Nous pensons qu’on en sort meilleur. Plus tendre. Avec le cœur plus gros et propre à rejoindre des élans de solidarité.

La presse :
Tout est juste et mû par une émotion retenue. De cette pudeur émane la beauté, mais aussi la force d’un combat pour la liberté, plus essentiel et d’actualité que jamais. " (TTT Télérama) ." Un bijou théâtral, profondément émouvant. La Terrasse

J’ai vu 4211 km au festival d’Avignon dernier. A la fin du spectacle, mon corps s’est levé avant que mon cerveau ne lui en intime l’ordre. Par réflexe. Manière de dire à cette famille iranienne qu’elle n’était pas seule. Que j’étais là. Avec elle. Enfin, que nous étions-là. Car c’était bien la salle entière qui s’était levée en même temps que moi. Olivier Blin directeur du théâtre de Poche.


Théâtre de Poche
Chemin du Gymnase 1A
1000 Bruxelles

Tram : 7, 38 arrêt « Longchamp » Tram 7 et 94 arrêt « Legrand »


Prix Plurithéâtre : 17 €
Durée du spectacle : 1h35

Avec : June Assal, Sylvain Begert, Benjamin Brenière/Damien Sobieraff (en alternance), Florian Chauvet, Alexandra Moussaï et Aïla Navidi (en Alternance), Olivia Pavlou-Graham Scénographie : Caroline Frachet Création lumières : Gaspard Gauthier Création sonore : Erwann Kerroch Chorégraphie : Alfonso Baron. Administration : Antoine Vielhescaze.

11. La sœur de Jésus Christ

REPRISE - SUCCÈS

Nommée aux Prix Maeterlinck dans les catégories meilleur spectacle, meilleur interprète, meilleure scénographie

Mercredi 6 novembre 2024 à 19h15
Mardi 5 et vendredi 8 novembre 2024 à 20h15

Quand tu dois tirer, tire, cause pas ! (Sergio Leone) 

Dans ce village du sud de l’Italie, tout le monde est affublé d’un surnom. Simeone, le frère de la jeune Maria, on l’appelle Jésus. Il ressemble au Christ dont il joue le rôle lors de la Passion du vendredi saint.

Maria, c’est cette jeune fille qui s’empare du pistolet Smith & Wesson 9 mm dans le buffet de la cuisine. Elle quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche en direction du village. Elle se rend chez Angelo le Couillon, le jeune homme qui lui a fait violence la veille.

Le village prend sa suite, finissant par former un cortège bigarré : le président du club des chasseurs, les employés de la casse-auto, le garagiste, les bikers du coin, la vieille institutrice, les voisines envieuses de la jeunesse de Maria. Et de sa beauté. Chacun y va de son anecdote sur Maria, livrant tour à tour chaque pan de sa vie. Il y a ceux qui l’encouragent, ceux qui veulent la dissuader, mais rien ni personne ne pourra l’arrêter, lui faire lâcher son arme, pas même sa famille, pas même les gendarmes.

La Sœur de Jésus-Christ est ce western moderne, mis en scène par Georges Lini, qui a fait un joli succès lors de sa création au Poche la saison dernière.

Photo:  Lara Herbinia

Presse:
Une claque magistrale. La Libre 

Époustouflant, Félix Vannoorenberghe fait vivre tout un village italien emporté dans la révolte d'une jeune fille qui soudain refuse de porter la croix du patriarcat et embarque dans une marche inéluctable. Ou la Passion selon Saint Georges (Lini), qui signe une mise en scène prodigieuse. Le Soir

Tout ici est remarquable. L’Echo

Bon dieu de bon dieu, quelle pièce ! Le Soir


Théâtre de Poche
Chemin du Gymnase 1A
1000 Bruxelles

Tram : 7, 38 arrêt « Longchamp » Tram 7 et 94 arrêt « Legrand »


Prix Plurithéâtre : -17 €
Durée du spectacle : 1h15

Avec : Félix Vannoorenberghe Musicienne et compositrice : Florence Sauveur Collaboration dramaturgique : Nargis Benamor Création vidéo : Sébastien Fernandez Scénographie et costumes : Charly Kleinermann et Thibaut De Coster Création lumière : Jérôme Dejean Direction musicale et composition : François Sauveur Création sonore et composition : Pierre Constant.

Une coproduction du Théâtre de Poche et de la Compagnie Belle de Nuit. Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, traduction lauréate de l’ARTCENA.